Dé à coudre, Singer et Cie

Allez je vais la ressortir ma machine à coudre, même si elle est vieille, même si elle me rend folle à coudre de traviolle et à emmêler le fil version nœuds dans les cheveux. Parce que quand je vois le travail que réalise Méloncollie pour ses enfants, je me sens nulle. Comment ça c'est rétrograde d'aimer la couture ? Mais pas du tout, regardez, tout le monde s'y remet. La tendance du Do It Yourself fleurissant, chacun-chacune trouve quelque chose à customiser, au minimum en collant des serviettes sur ses étagères Billy de chez Ikéa, au mieux en créant de toute pièce des vêtements ou des accessoires. Et vu les tissus "de la mort qui tue" qu'on trouve aujourd'hui, sur la toile ou dans les boutiques spécialisées en ville (oué non, pas partout : chez Toto Tissus il y a encore du travail à faire, le poste de directrice des achats a pas dû être renouvelé depuis 24 ans), on ne peut qu'avoir envie de brancher sa Singer. A Toulouse en tout cas, pour trouver les chiquissimes motifs Amy Buttler* c'est au Petit Comptoir, rue Chalande, qu'il faut se rendre. Ambiance patch-work et point de croix, ça peut vous faire un peu peur comme ça, mais avec de l'idée il y a moyen de s'approprier cet univers. Bon, pas encore de tissu à tête de mort et motifs de tatouage old-school dans cette mercerie tradi, mais les étoffes de ce style ça se trouve, encore une fois, très facilement sur des sites comme Etsy. Avec le classique Mexican Sugar Skulls par exemple, on oublie une seconde le Liberty qu'on mange à toutes les sauces depuis 2 an, et avec on se confectionne une collection de culottes bloomer, pourquoi pas.
Vous l'aurez compris, vivement que j'installe ma machine, voire que je m'en déniche une autre pour succomber au sewing DIY.

*bientôt je vous montre les rideaux que Belle-Maman est en train de coudre pour la chambre de ma crevette.

craquage pour la cape en coton enduit par Méloncollie